Présentation par Christine Bonvin lors du vernissage de l’exposition,
le 4 mars, à l’espace Mots Arts, à Genève
C’est donc moi qui vous parle aujourd’hui de Jasminka Bogdanovic et de son œuvre, pour des raisons linguistiques, d’abord, ensuite parce que notre rencontre remonte à une trentaine d’années et qu’un de ses tableaux est un portrait de moi, mais surtout parce que, grâce à elle, bien des écailles me sont tombées des yeux. D’elle, j’ai appris à voir ce qu’avant je ne faisais que regarder dans la peinture. À moi aujourd’hui d’aiguiser le regard avec vous sur son œuvre, et plus précisément sur la série Fraktal exposée ici. Pour ma part, j’ai étudié les lettres (allemand, français, histoire) à l’Université de Genève, cette grande ruche qui a fait de nous des herméneutes et des décrypteurs.